lundi 2 octobre 2006

La corporation à vot' service?

          Aujourd'hui, comme vous avez surement pu le constater, nous sommes à sept jours de la semaine d'intégration de Bordeaux IV, organisée par une des grandes "institutions" de l'université, la corporation étudiante.

          Peut être pouvons nous vous dire quelques mots à ce sujet:
nous parlons ici d'associations dites "apolitiques", dont le but serait de rendre service aux étudiants. A priori, de biens nobles buts. Mais il est nécessaire de connaître le côté "obscur" de ces associations.

          Ces associations ont le monopole de la distribution des polycopiés de cours, à prix relativement élevés, ce qui permet un complément de salaires à certains professeurs, qui du coup, se contentent souvent du service minimum en cours magistral, renvoyant souvent les étudiants à la lecture de leur polycopié.
En substance, nous pouvons nous poser des questions sur l'intégrité de certains professeurs pendant les examens à l'encontre des étudiants faisant partie de ces associations....
On peut se demander la légitimité du prix des cours, quand on sait que la fac subventionne par ailleurs une semaine d'intégration, et le gala organisé par ces mêmes corporations, alors même que les frais d'inscription augmentent sans cesse...
          Il nous semblerait plus juste, au regard des ces frais, que les polycopiés vous soient offerts, et que les manifestations "culturelles" soient financées par les corporations elles-mêmes, tandis que le budget 2007 de la France fait état d'une diminution de la part octroyée à l'Education.

         Il ne s'agit pas là de condamner l'acte associatif, mais de demander l'octroi de subventions uniquement pour des manifestations à but éducatif, et non pour une semaine d'intégration plagiant la foire du trône, ou un gala ressemblant au bal des sirènes.
         Pour finir, nous nous interrogerons sur le caractère apolitique desdites corporations, lorsqu'on constate qu'une forte proportion de leurs membres se retrouvaient accolés à des membres de l'UNI et le FNJ (organisations étudiantes de droite), lors de pétitions l'an passé.