lundi 9 mai 2011

Compte rendu du conseil d’UFR du jeudi 14 avril 2011

Comme d’habitude, ce conseil a brillé par son manque de participation, que ce soit au niveau des professeurs (le quorum étant réuni de justesse) ou des étudiants (2 élus OSBIV, 1 élu UNEF). Mais faut-il s’en étonner ? Depuis septembre, aucun élu Esprit ne siège en Conseil (ils ont normalement 4 élus) et depuis la création du Département AES (en octobre 2010), seul OSB IV est présent ! L’a-polititisme rime t-il avec l’a-moralité de certains élus ?

Après un procès verbal approuvé, l’appel à candidatures sur le poste de directeur des études d’AES et Eco-Gestion est lancé.
Qu’est ce qu’un directeur d’étude ? Peut-être que certains d’entre vous sont déjà allés le voir pour un renseignement sur votre orientation ou votre parcours universitaire. En effet, derrière ce titre un peu ronflant se cache une fonction utile pour les étudiants. Le directeur est là pour vous informer sur les licences, les masters, apporter des réponses à toutes vos interrogations en tenant une permanence 2h par semaine et en répondant aux mails. Il participe aussi à l’élaboration des maquettes de licences et de masters, et organise des événements sur la fac pour promouvoir les parcours universitaires (accueil des lycéens, passage dans les amphis…). Bref, une tâche assez lourde qui se rajoute à leur boulot d’enseignant-chercheur (ne soyez pas non plus trop peinés pour eux, il y a bien sur une compensation financière).
V. FRIGANT, actuel directeur d’étude pour Eco-Gestion déclare ne pas vouloir se représenter, préférant se recentrer sur la recherche qu’il a du délaisser pour assurer cette fonction. De plus, il a peur de tomber dans une certaine routine qui serait nuisible à la qualité de son travail de directeur des études. Du coté de l’AES, F. COMBARNOUS se porte à nouveau candidat. Qui sera le prochain directeur d’étude Eco Gestion ? Suspense jusqu’au prochain conseil…

Nous passons ensuite à une intervention de C. DUPUY (vice président de l’Université) qui nous fait une présentation du logiciel SYMPA (ne vous emballez pas il n’est sympa que de par le nom faut pas non plus rêver). Son but est de calculer la dotation que doit l’état à l’université en rentrant certaines données. Apres une explication assez complexe sur les modes de calculs, la conclusion est la suivante : l’année prochaine Bordeaux IV ne touchera plus un sous. Pourquoi ? Et bien comme d’habitude pour une raison de performance. En effet, LE mot d’ordre ces dernières années est cette fameuse performance qui se mesure au nombre de publications faites par les enseignants chercheurs (10 000 euros alloués par publications).. Or, nous dit C. DUPUY, ces dernières années le pan recherche a été délaissé au profit du pan formation (tout le travail que fournissent les enseignants pour améliorer l’enseignement et la vie universitaire des étudiants, avec comme très bon exemple ce directeur d’études vu précédemment).

Cependant, il convient de noter que :

- ne pas publier ne signifie pas ne pas faire de recherche
- que les doctorants ne sont comptés dans la recherche qu’une fois après avoir passé leur soutenance
- que le travail fourni par certains enseignants pour enrichir l’offre de formation a été très bénéfique pour notre Université
Il en ressort aussi un autre constat : les étudiants coûtent chers (297 euros par étudiant de licence pour un an et 349 euros pour un master). La seule branche « rentable » reste la licence pro. Qu’est ce que cela signifie ? Une sélection à l’entrée ? Des conditions d’entrée pour ceux qui n’ont pas eu le bac l’année précédant leur demande encore plus dures ? Une valorisation des licences pro et une baisse des licences générales ? Aucune réponse claire et un mot d’ordre donné aux profs : « Soyez vigilant »…
Donc, en résumé, il faut stopper l’activité de formation, se recentrer sur la recherche et ne pas faire trop de folies sur les effectifs d’étudiants… vaste programme !
Notons tout de même que, pour des facultés comme Bordeaux I ou Bordeaux II qui pensaient toucher le jackpot, ayant enregistré des performances excellentes selon les critères imposés, et bien que nenni ! Car un plafond est fixé (3%) alors pas la peine de trop s’emballer on n’est pas à la française des jeux non plus !
Alors que faire ? Car si les professeurs délaissent la formation pour « sauver » l’université, qui assurera leurs fonctions ? La seule solution serait d’embaucher des BIATOS, mais avec quel argent ? Etudiants, étudiantes, profitez de vos parcours avant qu’il ne soit trop tard !

Sans transition, et avec un sentiment de flou persistant, nous passons au projet « éco responsable » d’impression ds TD. En gros, à partir de l’année prochaine, nous aurons à cocher une case sur l’ENT pour préciser si nous voulons récupérer nos TD sous forme papier ou si nous préférons les avoir uniquement sur Internet. Cela évitera un gaspillage (estimé à 15% de perte de papier en L1 et L2), notamment en première année où beaucoup d’étudiants arrêtent la fac rapidement. Il.
Une proposition de brouiller les ondes Wifi dans les salles de TD est lancée pour que, vilains étudiants que nous sommes, nous ne nous dissipions pas avec Facebook et autres sites subversifs. Requête écartée aussitôt (surtout que vu l’état de la Wifi dans notre cher établissement, la difference serait à peine perceptible).

Puis les nouvelles maquettes de L1, L2 et L3 Eco Gestion sont approuvées après quelques modifications concernant les langues et le C2I.

Le débat sur la place de la Faculté au sein du Grand Etablissement de Bordeaux est repoussé faute de monde.

Arrive alors les questions diverses. En bref une salle des profs sera sûrement ouverte au PUSG et la scolarité fera tout son possible pour que les effectifs de TD de licence ne soient pas aussi lourds que cette année.

Rendez vous le mois prochain pour de nouvelles aventures !

mardi 3 mai 2011

Exposition Révolte des jeunesses arabes




Exposition photo sur le rôle de la jeunesse dans les révoltes arabes dans le couloir de la salle des thèses jusqu'au 13 mai.
Bonne révision à tous!!!