jeudi 27 octobre 2011
L’Université atteint par un mal incurable : Le CA du 24 octobre 2011 ou comment le cochon est entré dans le maïs.
samedi 22 octobre 2011
Dépêche de babord rentrée
Compte rendu du Conseil d’Administration du 10 Octobre 2011
jeudi 20 octobre 2011
Compte rendu du CEVU du 20 octobre 2011
Compte-rendu NUB de la réunion du 19 octobre
Oyé ! Oyé braves étudiants, braves étudiantes ! Nous vous avions rabattu les oreilles pendant de nombreux mois sur la fusion des Universités bordelaises. Vous allez pouvoir recommencer à dormir sur vos deux oreilles, nous allons vous donnez des nouvelles !
Je pense qu'il est important de recontextualiser brièvement les faits, pour une meilleure compréhension des comptes rendus à venir ( https://mail-attachment.googleusercontent.com/attachment?ui=2&ik=4d9b80e25b&view=att&th=133218d435b7f236&attid=0.1&disp=inline&safe=1&zw&saduie=AG9B_P91qfDuHe9DrZWjJ-NCC_G9&sadet=1319118887484&sads=mz-iQGH2FcHF4QPw81QBijph4Es&sadssc=1 ). Après être allé voir ce magnifique organigramme, vous commencez à apercevoir un petit peu l'usine à gaz à venir de cette NUB ( nouvelle utopie bordelaise ), ce qui en langage institutionnel peut se traduire par Nouvelle Université de Bordeaux...
Pour arriver à notre compte rendu nous choisirons une démarche en entonnoir ou plutôt en étranglement, à l'image de l'organisation de cette nouvelle entité. En effet, toute cette belle organisation en comités « thématiques », est une grande forêt bien dense, centralisée autour du comité gouvernance qui est le « vrai » lieu décisionnel ( pour rester politiquement correct nous ne dirons pas que ce sont les présidents des « 3 » Universités ( Bordeaux I, Bordeaux II, et Bordeaux IV ) ainsi que le directeur de Sciences Po qui décident de tout de façon unilatérale, oh ça non cher lecteur nous ne le dirons pas ).
Nous arrivons donc au comité « vie du campus » ! Je sens vos coeurs palpiter à l'évocation de l'émergence de la vie sur ce campus, cet heureux évènements doit mettre plus de 9 mois à arriver, en effet ce comité à 3 ans pour créer ex-nihilo deux choses capitales : « un esprit d'appartenance à cette NUB » et une « vie de campus ».
Le paysage étant posé, affinons un peu le constat, par une petite étude en deux parties, amis juristes soyez heureux !
I ) l'Oeuf ou la Poule, la Poule ou l'Oeuf ?
Vous ne comprenez pas ce titre et c'est bien normal, nous essayons de nous adaptez au verbiage NUB, ou sans une licence en terminologie institutionnelle vous ne vous en sortez pas ! Je vais donc me permettre de vous faire un petit mémento rapide qui pourrait un jour peut-être au coin d'une réunion NUB sauver votre santé mentale... Le principal à savoir est que vous êtes là pour ne rien faire, une fois ce préalable de base acquis il faut noyer le poisson ! Pour faire ceci, rien de plus simple une dizaine de mots suffit ( comité, sous-comité, groupe de travail, coordinateur des groupes de travail, sous-comité de réflexion à la fonction réelle du comité supérieur ( qui lui même réfléchira à l'opportunité de l'existence d'un sous-comité de réflexion sur le bien fondé de son existence ( vous êtes perdu ? Un doliprane ? C'est normal vous atteignez le niveau 2, continuons ! ), préconisation, lettre de mission, organisation, problème structurel fonctionnel et j'en passe ! ).
Si vous avez suivit la leçon dans son entièreté vous possédez un niveau licence en langue de bois qui devrait vous permettre une certaine aisance ( à travailler bien sûr ! Faut pas croire... ) dans n'importe qu'elle réunion universitaire ).
Maintenant que nous pouvons parlez à armes égales nous pouvons rendre des comptes sur la première réunion, ce qui nous fait chemin faisant revenir à notre titre ! Cette première rencontre se passe dans la salle des actes de bordeaux IV ( comme la deuxième, bah ouais, on nous la fait pas, c'est nous les dominateurs ! ). Imaginez l'ambiance... 30 degrés, des représentant exaltés, surexcités à l'idée de leur mission sacrée, commencent à se jauger, à écouter avec passion les coordinateurs NUB nous dévoiler notre mission... Après trois bonnes heures de réunion, et l'exposé incompréhensible des questionnaires « gouvernance » ( si vous ne comprenez pas vous référez à la leçon précédente ! ) nous aboutissons sur la question fondamentale de savoir, si il vaut mieux créer un esprit d'appartenance pour créer une vie campus ou créer une vie campus pour créer un esprit d'appartenance... A ce moment là, les trois représentants d'OSB IV ont commencé à penser peut-être qu'un Dieu existe ! Par manque de temps, cette question fondamentale sera reporté à la deuxième réunion que nous allons évoquer dans notre deuxième point !
Pour toutes leçons complémentaires aller voir : http://ww w.dailymotion.com/video/xi67mp_laisser-passer-a38-les-12-travaux-d-asterix_fun#rel-page-1
une poule morte dans l'oeuf
Étant devenu des spécialiste du sujet, nous allons pouvoir être plus succinct sur cette deuxième réunion thématique « comité vie campus » ! Après une heure de réunion sensiblement aussi inintéressante et incompréhensible que la précédente, notre chargé de mission étant proche de la catalepsie, je décide donc d'intervenir ( sans doute mon amour pour le chevalier blanc ( http://www.youtube.com/watch?v=k-tPUTtHy58 ) ) ! J'évoque une petite anecdote sur l'accueil que nous avions reçu lors de la communication sur la fête de l'Université de Bordeaux IV dans les autres Universités bordelaises ! Et là, c'est le drame, tout d'un coup le langage institutionnel tombe, le pré carré de chacun étant directement attaqué la discussion avance ! Sur le fait que peut-être il serait opportun de mettre en place un système de communication entre les étudiants ! Bien sûr les administratifs s'insurgent, arguant le fait qu'une collaboration multi-service est déjà en place depuis 15 ans et que cela fonctionne bien... Qui a déjà reçu un mail du service universitaire pour une activité de Bordeaux I ou d'une autre Université bordelaise ? La réponse se passe de commentaire...
Devant ce constat alarmant, nous décidons donc à l'unanimité que cette question devait-être centrale malgré les protestations des coordinateurs qui avait un ordre du jour à tenir coûte que coûte... Le « comment » créer la vie campus émerge enfin en toute fin de réunion ! Le danger des fins de réunion c'est la fatigue des intervenants qui comme idée super décident de nous exposer l'exemple d'un campus où un Carrefour implanté en son centre à réellement créer la vie ! Le mot est lâché et un consensus intolérablement rapide se fait sur l'inéluctabilité d'inviter le « grand Satan » ( oui le mot a été dit ) pour animer cette vie campus ! Lors de la réunion des groupes de travail où je m'étais introduit en clandestin, un intervenant avait déjà évoqué le fait que la NUB était une entité « Mort née »... Malheureusement, vu la tournure des évènements et la pertinence des propositions, nous ne pouvons qu'abonder dans le sens de celui ci...
Plutôt qu'une bonne omelette, on aura des oeufs brouillés !
mercredi 12 octobre 2011
Pratiques de l'UNEF
Voici un petit brieffing instructif que l'Unef donne à ses millitants avant de les envoyer tracter aux quatre coins de la france....
Objet : Réexp : Consignes de l'UNEF aux militants au sujet des autres formations
Présentation des autres forces dans les élections étudiantes, et argumentaire sur ce qu’on peut leur répondre …
1. Petits rappels
N’oubliez pas que les étudiants le jour des élections n’ont en général jamais vus aucunes forces. A la limite ils peuvent connaître une asso liée à la FAGE ou à PDE ou l’UNEF via des reportages nationaux ou alors un mouvement précédent, mais il ne s’agira pas du profil principal de l’étudiant que vous verrez pour voter :
- L’étudiant « jour du vote » a peut-être entendu parler des campagnes mais sans plus. Il ne sait rien sur ce que vous proposez. S’il pose trop de questions, proposez de prendre son numéro pour l’inviter à un collectif : il ne faut pas rester plus de 5 minutes avec un étudiant en élection. Par ailleurs, toujours demander à l’étudiant en argu s’il rencontre un souci que l’on peut régler. Ça arrive rarement, mais nous fait bien voir.
- L’étudiant « jour du vote » n’a aucune info sur ce qui s’est fait depuis deux ans. C’est donc le triomphe de la mauvaise fois dans les argus : si on vous attaque sur le nombre de fois où vous avez siégés, dites que vous êtes étonnés car la majorité des élus siège pour vous, et embrayez sur vos propositions. Un concurrent qui vous harcèle sur l’assiduité des élus quand vous niez et parlez de votre programme agace l’étudiant « jour du vote ».
- L’étudiant « jour du vote » risque de vous demander pourquoi il n’a pas entendu parler des élections. Il faut dire que c’est la faute de l’université, qui n’a pas intérêt à ce que les étudiants puissent trop se plaindre. L’étudiant lambda a toujours des problèmes administratifs divers et ne pourra que vous donner raison. Dites que vous voulez changer les choses là-dessus.
- L’étudiant « jour du vote » que vous voyez sans les autres forces et à qui vous déroulez bien votre argu ira voter pour vous et vous le dira. Face à l’argument « je me renseigne d’abord sur les autres forces », dites lui que l’UNEF justement fait l’effort de voir les étudiants pour leur expliquer ces enjeux. Et qu’il est donc légitime de voter pour nous plutôt que de s’abstenir, ce qui donne plus de pouvoir à l’administration.
- L’étudiant « jour du vote » que vous voyez avec d’autres forces ne sera pas motivé par vos oppositions. Du coup, pour sortir gagnant auprès de lui, le plus cohérent est de défendre le programme de l’UNEF et de s’y tenir sans attaquer les autres. Toutefois, en cas d’attaque, l’on peut réagir pour déstabiliser l’adversaire, mais sans oublier de revenir à l’argu !
Restez toujours aimables et avec le sourire, et sachez toujours où se trouve les bureaux de vote les plus proches pour renseignez les étudiants ! Si vous êtes en dispo de solidarité, renseignez vous sur les formations présentes là où vous faites campagnes pour dire que vous êtes étudiants du coin, ça passe mieux en général.
Pour l’argumentaire de campagne, tenez-vous en toujours à l’axe avec un objectif et son moyen de mis en œuvre : réussite de tous les étudiants avec la compensation annuelle, aide sociale plus justes avec une aide à la recherche du premier emploi et le dixième mois de bourse.
Les autres forces ont tendance, comme la FAGE où la Cé à faire un catalogue de propositions de vie du campus pour coordonnées. L’UNEF, de son côté, à un projet politique pour la réussite des étudiants qu’elle décline selon les besoins concrets de chaque université – rappeler le fait que compensation, rattrapages et tutorat sont différents partout. Il faut être clairs et montrer que l’on sait où l’on va. Avec un responsable de l’Afep face à un groupe d’étudiants pictaliens, je l’ai poussé à décliner tout son programme avec pèle mêle petits déjs gratuits pour les étudiants, organisation de soirées etc : les étudiants ne voyaient pas où il venait en venir, surtout que la majorité des étudiants ne profite pas de ces animations. La réussite des étudiants et l’aide sociale, par contre, ça parle à tous – pour autant que la déclinaison corresponde aux réalités locales !
2. La Confédération Etudiante
En dehors de quelques très vieux membres de leur bureau national, il n’y a plus d’anciens de l’UNEF dans la Cé. Inutile donc de les traiter de « traitres », cela ne les affectera pas. Par contre, eux risque de vous agresser car l’UNEF est leur premier concurrent, et on a une mauvaise réputation chez eux.
Au contraire, il ne faut pas être agressifs avec la Cé, car l’objectif doit être des les ramener chez nous, notamment ceux de la Rochelle par exemple. Les élections sont un bon moyen de prendre contact, c’est ce qui s’est fait avec Julia de Rennes par exemple. Il ne faut donc pas êtres agressifs avec eux, se présenter comme membres de la « TRS » (la plupart connaissent les tendances) et leur lancer quelques piques :
- Sur leur grand argument : depuis 20 ans l’unef est majoritaire et rien ne change, rappeler que dans les autres européens ce qui a changé c’est la hausse drastique des frais d’inscriptions et la sélection à la fac. Garder nos droits est en soi une victoire. Et embrayer sur le 10ème mois de bourse, le plan licence, le demi-tarif dans les transports en commun de plusieurs régions, le chèque santé …
- Sur leur projet d’insertion pro : rappeler que le nerf de la guerre c’est le financement de la recherche d’emploi qui coute très cher : déplacements pour les entretiens, envoi de cv et autres … et expliquer que le réseau des anciens est un gadget qui ne marche que si les étudiants d’un master en sont à l’initiative : ce ne sont pas les élus étudiants des grandes écoles qui les ont créés. Et du coup ça existe déjà là où les étudiants ont envie de se revoir.
- Sur l’aide sociale, demander lui s’il est salarié : le salariat étudiant est toujours une contrainte, et en plus il contribue au chômage des jeunes précaires qui pourraient utiliser ces boulots. Augmenter les aides sociales est la seule solution !
- Le vote Cé est très communautaire : ne laissez jamais un membre du BN black de la Cé seul avec des étudiants étrangers ou en cité U, il les fera voter sur l’argu très simple de la défense des intérêts des étrangers par les étrangers … malheureusement, ça marche très bien pour eux – c’est d’ailleurs ce qui leur permet de survivre.
3. La FAGE et consorts (fé2a à Angers, AFEP à Poitiers, etc …)
Les réseaux d’associations étudiantes essayent de se légitimer via l’organisation de la vie étudiante du campus, par exemple avec des petits dejs avec l’AFEP à Poitiers. Ils sont de très mauvaise fois, mais du coup il est très possible de les coincer. Inutile d’y aller mollo avec eux, ce sont des droitiers corpos que l’on ne récupérera pas, vu qu’ils sont achetés par la droite :
- Quand ils critiquent le côté national de l’UNEF en vantant leur côté local, parlez des réalisations nationales de l’UNEF dues à son réseau d’élu que vous voulez mettre en place, comme le guichet unique des démarches administratives ou le dixième mois de bourse. Quand ils rétorqueront que c’est eux qui l’ont fait, demandez-leur avec quel orga, et comment celle-ci peut-elle être visible si chacune de ses prétendues composantes ont un nom différent ? L’UNEF se bat pour tirer toutes les universités vers le haut, par pour la concurrence entre les facs.
- Au sujet de leurs prétendues actions locales, dites que c’est très bien, mais demandez avec quoi ils les financent : le FSDIE ? C’est pas l’argent des étudiants ? Donc vous utiliser l’argent des étudiants pour vos actions ? Et d’enchaîner en disant que seule la cotisation des adhérents UNEF finance le syndicat. S’ils parlent de subventions publiques, dites que 80 % vont aux assos, qui pourtant ne représentent aux élections que 20 % des étudiants (chiffres grossis mais à peu près corrects). Est-ce normal ?
- Sur les liens politiques PS/UNEF, répliquer que l’UNEF étant la première organisation de jeunesse, plusieurs de ses membres sont engagés, du MODEM au PG, donc dans les partis progressistes, vu que l’UNEF est de gauche (je ne considère pas le modem de gauche, mais ça fait moins peur aux étudiants comme ça). Il n’y a pas de financement car cela est interdit et de toute façon l’UNEF est une asso à but non lucratif, mais cet engagement à permis à l’unef de gagner plusieurs victoires locales, comme le chèque santé, grâce à de meilleurs liens avec les élus. Par exemple, les œuvres sociales universitaires ont été créé en 1936 suite à un accord entre Jean Zay, ministre du Front Populaire, et le président de l’UNEF de l’époque, membre du PS
- L’UNEF et son histoire : quand certains membres de la FAGE vont diront que ce sont les assos qui sont plus vieilles que l’unef qui était apolitique à ses débuts – c’est vrai par ailleurs -, répondez que quand l’unef à fêter ses cent ans en 2007, personne ne l’a contesté et tous les candidats aux présidentielles ont répondu à l’appel de l’orga. Même chose sur l’appartenance de Le Pen à l’UNEF apolitique : bien évidemment nier (on ne va pas expliquer aux étudiants l’histoire du syndicat) en trouvant ridicule d’imaginer que le syndicat qui a lancé le festival étudiant contre le racisme puisse avoir un lien avec l’extrême droite …
- A propos de l’association à but non lucratif, demander pourquoi la FAGE, coordinatrice nationale des associatifs, à son siège à Paris comme toutes les autres orgas étudiantes mais ses statuts à Strasbourg ? Parce que le droit alsacien est le seul permettant à des assos de faire du profit ? Combien de permanents à la FAGE sont rémunérés grâce aux subventions publiques ? Aucun à l’UNEF, comme le prouve le rapport du commissariat au compte fait sur l’orga majoritaire et disponible sur Internet (c’est faux, mais l’étudiant ne mettra pas votre parole en doute).
De façon général, il faut répondre à leur mauvaise fois par de la mauvaise fois mieux placée, et surtout se concentrer sur nos idées et notre programme pour accrocher les étudiants.
4. L’UNI et le MET
TOUJOURS appeler les gens du MET « UNI » pour les mettre hors d’eux ! Sinon, pas grand-chose à dire sur eux sinon les renvoyer à chaque fois sur leur appartenance à la droite et leur soutien à Sarkozy. Se méfier de leur tendance au vote communautaire, comme la Cé.
Revendiquer que l’on est de gauche, mais apartisan est aussi important face à l’UNI, qui est directement pilotée par l’UMP et donc Sarkozy. Par ailleurs, plus ils s’excitent à dire aux étudiants qu’on est de gauche, plus on a de soutiens, surtout dans la période actuelle …
5. Sud et l’extrême gauche
Il n’existe pas de cohérence et de solidarité nationale entre l’extrême gauche étudiante, chaque groupe est donc spécifique à la fac où il est présent. On peut pour autant retenir les éléments suivants à rétorquer en élections, mais uniquement si ceux-ci nous attaquent. Comme pour la Cé, l’extrême gauche étudiante à vocation à travailler avec l’unef, ne serait-ce que sur la question des étudiants sans papiers, ce ne sont donc pas nos ennemis en principe (sauf quand ils ont leur cafet autogérée).
- Puisque dans les mouvements étudiants ils sont contre le dialogue avec l’administration universitaire, pourquoi se présenter à des élections étudiantes où ils cogèreront l’université sans renier leurs principes ou alors sans siéger ?
- En général leur campagne est très axée sur l’opposition aux réformes en cours, que proposent-ils au niveau local pour les étudiants qui justifie leur présentation aux listes ?
- Avec qui prévoient-ils de travailler une fois élus, profs comme étudiants, pour vraiment peser et ne pas être manipulés ?
lundi 10 octobre 2011
CEVU du 27 septembre
Ah !!! Les joies du CEVU... le premier de l’année ! Les festivités commencent avec l’annonce de l’ouverture du site de Pey Berland, le président évoquant la possibilité d’ouvrir cet espace, le soir, au travail personnel. Très vite, M. Lung bascule sur la présentation de la rentrée universitaire. L’augmentation conséquente du nombre d’étudiants (+10%) n’est pas suivie par l’accroissement corrélatif de moyens matériels et humains. L’Etat n’assumant pas ses responsabilités, Bordeaux IV ne pourrait accueillir librement tous les étudiants à l’avenir ! Le président poursuit ce constat glacial en évoquant la nécessité de réfléchir aux modalités de sélection!! Les professeurs en profitent pour s’insurger de leurs difficultés à recruter des chargés de TD, et dénoncent les surcharges d’effectifs dans ces travaux censés se faire en petits groupes. Quant à nous, nous faisons part de notre préoccupation pour cette situation dans laquelle l’Etat se désengage ; situation qui nous semble laisser trop de places à une future augmentation des frais de scolarité.
La discussion se poursuit sur les résultats et taux de réussite de l’année passée mis à notre disposition. Excepté en L1 économie où le taux de réussite a baissé de 5 points pour atteindre 35%, les autres restent relativement stables. Si vous êtes curieux l’ensemble des résultats sera disponible au local d’Osbiv (tout comme les PV des précédents CEVU).
Le sujet qui s’ouvre ensuite décoince le conseil entier, déjà émoustillé par la présentation antérieure, et fera l’objet d’un âpre débat : le seuil de non-équivalence (NVSE). A l’origine, un arrêté en date du 1er août, relatif à la licence, qui dans son article 16 somme les Universités de mettre en place, immédiatement, une compensation annuelle. L’équipe présidentielle présente dès lors son projet, à savoir le maintien du NVSE à 8 mais avec une compensation entre les deux semestres de l’année. La présidence défend cette interprétation arguant que la suppression du NVSE serait intenable sur le plan matériel et temporel (calendrier). Simulations et chiffres à l’appui, on nous explique que cette option est la plus raisonnable, et impliquerait déjà la réussite d’une centaine d’étudiants en plus.
Nous ne nous démontons pas et exprimons notre volonté de supprimer cette note éliminatoire (une note seuil selon eux). En effet, la nouvelle donne pourra donner lieu à des situations assez aberrantes ; et de surcroit il est hors de question, par principe, de se soumettre à une décision sans alternative fondée sur le manque de moyens (dû au désengagement de l’Etat) ! Après un débat houleux, et une intervention timide de la représentante UNEF (la seule présente sur 7 élus), le texte est adopté.
Il convient aussi de noter l'attitude du président de l'UFR de droit et science politique, Mr Brisson (ah pardon le doyen Brisson... il y tient tellement). En effet, on ne sait pas si c'est parce qu'il pense à ses ambitions présidentielles en se rasant le matin, mais ses interruptions incessantes en conseil commencent à devenir fatiguantes. Ni le statut de professeur, ni le statut de président d'UFR ne justifient le mépris qu'il démontre en coupant la parole à tout va, une telle attitude envers les autres élus de ce conseil n'est pas acceptable. Il convient d'ajouter qu'il n'est plus membre élu du CEVU et qu'il n'y siège qu'en tant que membre de droit.
Une petite brise se substitua à la tempête, le temps pour nous de souffler et d’apercevoir les rangs du conseil d’un coup parsemés. Pourtant, les questions abordées à ce moment-là touchent les étudiants. En premier lieu, le VP Ferret résume la 1ere réunion du BVE (bureau de vie étudiante) et ses perspectives. Les nominations de son bureau sont entérinées par le conseil, quant à l’avenir, un réflexion sur la citoyenneté occupera sa prochaine réunion. Ensuite, le même Ferret annonce la future inauguration du foyer étudiant (salle C préfa), et la nécessité de le meubler !
Enfin, le conseil va finir de se consumer lentement sous l’effet des multiples conventions présentées à la louche. A noter dans cet amas de partenariat, la poursuite d’une convention avec Minsk destinée à ouvrir un petit espace de liberté et donner une bonne formation francophone à un petit groupe de biélorusses (les plus aisés ??) ; l’adoption d’une nouvelle formation continue très coûteuse à laquelle nous nous sommes opposés ; ou encore un ensemble de conventions avec les autres universités bordelaises pour mutualiser les efforts en matière de formation des enseignants.