dimanche 27 mars 2011

La voix des conseils: Conseil de l'UFR Science Politique et Droit du 1er mars 2011

Les élections finies nous pouvons enfin prendre le temps de rédiger les rapports des différents conseils. Ô délice des dimanche après-midi pluvieux...

Suite des aventures de l'ufr droit avec aujourd'hui un OJ ultra dense.

1- DU- Protection de l'enfance.

La toujours délicieuse Adeline Goute-noire est venue nous présenter le petit dernier des diplômes universitaires Bordelais. Vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes plutôt favorable à une politique malthusienne en la matière pour rester dans un registre sémantique pédo-centré.
Cependant ce fût un heureux événement car le divin enfant est plutôt réussi. Nous ne savons pas de qui il tient le plus en tout cas ce petit DU ne sera pas le pire de la fratrie. Nous passons à coté des enfants terribles (pour les parents nous sommes moins convaincus), ce diplôme visant principalement les professionnels, notamment les fonctionnaires territoriaux du conseil général de Gironde. Le coût du DU restant raisonnable même pour les étudiants en formation initiale (190e pour à peu près 200h de formation). Les étudiants devant déjà détenir un master 1, il ne tendra pas à devenir quasi obligatoire comme le sont certains DU en Droit Privé, pour espérer rentrer dans un master2. Bien joué Adeline!
Nous nous sommes bien sur abstenu fidèle à notre ligne vis à vis de la multiplication des DU.
Résultat: 5 abstentions, le reste pour.

2. Renouvellement du directeur des études:

Le mandat du fort sympathique Nader Hakim arrivant à son terme, il faut donc le remplacer. Monsieur le directeur de l'UFR Science-Politique et Droit a donc proposé Bérangére Mélin-Soucramanien. Essuyant avec une joie non feinte une salve de critiques sur le mode de désignation du candidat à ce poste, M. Brisson a fini par obtenir l'unanimité des votes pour sa candidate. Point à la ligne.

3. Débat sur l'amélioration de l'encadrement pédagogique des étudiants en formation continue:

La formation continue à l'université regroupe à la fois les professionnels qui viennent chercher un complément à leur formation initiale mais également des étudiants en formation initiale mais ayant plus de 28 ans. Or ces personnes n'ont plus le statut juridique d'étudiant et ne bénéficient donc pas des mêmes frais d'inscriptions que les plus jeunes. Ainsi les frais peuvent monter à 6000 euros dans certains cas. Ça fait cher la reprise d'étude me diriez vous ma bonne dame...
Malgré des dérogations sur le paiement de ces frais, une réflexion est nécessaire pour permettre un meilleur accompagnement de ces étudiants. Plusieurs pistes ont été proposées. La question des travaux dirigés se posent: faut il rassembler les étudiants en formation continue dans les mêmes TD, il en existait de tels dans le passé le samedi matin. Cette idée a été écartée. Il apparait que mettre en place des enseignants référents serait une bonne idée. Un renfort de méthodologie pour les étudiants salariés pourraient également être mis en place.
Ce débat se poursuivra dans les prochaines semaines.

4. Finalisation des réglés en matière de soutient financier par l'ufr:

Un document regroupant l'ensemble des critères sera bientôt élaboré afin de fixer clairement notre ligne de financement. Ce document s'inspirera de celui utiliser par le conseil scientifique.

5. Motion sur l'enseignement des langues dans les formations juridiques:

Anne-Marie Barrault-Méthy est venue justifier et expliquer le sens de la motion. Elle vise à dénoncer le manque de poste d'enseignants de langues à Bordeaux IV. En effet, il n'y pas assez d'enseignants à l'université pour assurer les cours prévus dans les plaquettes. Les projets d'élargissement des enseignements en langue vivante à de nouvelles formations qui s'inscrivent dans une politique de l'ufr visant à améliorer le niveau de langues des étudiants sont donc ainsi en contradiction avec la réalité.
A cela il faut rajouter la difficulté toujours plus grande pour recruter des vacataires.
Nous avons senti A-M B-M a deux doigts de la crise de nerf (il faut noter que certains membres de l'ufr, et pas les moindre, n'avaient pas l'air d'éprouver une once de compassion pour elle).
Monsieur le directeur de l'ufr droit lui a répondu que le consiel ne pouvait que difficilement prendre position en sa faveur car cela risquerait d'être pris par les "collègues'' comme une volonté de remplacer les postes d'enseignants en droit par des postes en langues. De plus les méchants économistes seraient en partie responsables car ils accapareraient autant de postes que les juristes pour moitié moins d'étudiants. L'effort doit donc être fait dans les deux ufr. Il a raison Monsieur Brisson.
Cependant la frilosité de certains vis à vis des cette motion montre bien qu'il y a des matières plus importantes que d'autres dans cette université. Nous ne pouvons que le regretter.

La lutte continue ami(e)s juristes!

Fédia