samedi 22 octobre 2011

Dépêche de babord rentrée

Voici la dépêche de bâbord de rentrée... Au menu, critique acerbe des procédés de la Fabrick pour se faire des clients et du fonctionnement séculaire de l'Union Nationale des Etudiants de France (UNEF). Une autre dépêche suivra assez rapidement, elle sera centrée sur l'association, son action et les évènements que nous proposerons dans les semaines à venir...







Compte rendu du Conseil d’Administration du 10 Octobre 2011

Hormis le MET qui brillait par son absence, une trentaine de personnes était présente à ce Conseil d’Administration.
Le premier point a abordé le bilan social effectué par deux personnes des ressources humaines l’Université (bilan disponible au local d’OSBIV). Ce bilan a observé entre autre la répartition des postes en fonction du genre, de l’âge, mais aussi des compétences personnelles. Fut remarqué qu’il y a nettement plus de femmes que d’hommes chez le personnel Biatoss, tandis qu’il y a plus d’hommes chez les enseignants, maîtres de conférences et professeurs d’Université confondus. La première intervention revient à Mr Cahen posant la question de savoir comment résoudre ce problème de disparités au sein de l’Université ; ce à quoi Mr Dupuy répond qu’il est nécessaire de se servir de ce bilan social pour relever les problèmes et les résoudre par la suite. Le bilan doit selon lui permettre d’avancer, ce dernier étant vu comme un outil de repérages des difficultés et des réussites.
La parole revient ensuite à Mr Evrard critiquant le fait que n’apparait nulle part au sein de ce bilan social le personnel et les enseignants de l’IAE tandis qu’il est diffusé auprès de tous les partenaires de l’Université. Mr Dupuy répond à cela que l’on ne peut les intégrer par manquement d’emplois fléchés, ce qui rendrait l’IAE ridicule que de les afficher. Mr Dupuy évoque ensuite sur la réalisation prochaine d’un bilan financier de l’Université.
Par la suite, la campagne d’emplois a été évoqué par Mr Dupuy avec comme impératif l’ouverture des concours pour le personnel inter-université. En effet, au sein des Biatoss, il y a un faible nombre de catégorie A (inférieur aux autres universités), beaucoup de catégorie B et un niveau standard de catégorie C. L’objectif est donc de repyramider l’ensemble, en créant plus de postes de catégorie A et ce, en permettant le passage de la catégorie B à A. Le concours interne favorisera les possibilités de carrières et permettra de s’adapter au projet global de la NUB. Selon lui, il est donc nécessaire de créer par exemple des postes d’ingénieurs d’études et d’assistants ingénieur. Néanmoins, il reste la contrainte du plafond d’emploi. Le recrutement obligatoire de 6% par an au titre du handicap a été respecté, complété d’un recrutement de personnes en difficulté. 3 postes ont donc été créés au titre du handicap, deux chez les Biatoss et un emploi d’enseignant contractuel pendant 1 an (qui sera titularisé ensuite après être passé devant une commission académique). De plus, il y a eu un fort redéploiement du personnel et des enseignants de l’IUFM vers l’UFR. Concernant la création d’emplois au sein de l’IAE, Mr Lung a évoqué le fait que cet institut pouvait l’assurer seul ayant une capacité financière suffisante. Mr Brisson a par la suite relevé qu’à Bordeaux 4, il n’y avait qu’un seul professeur d’université en langue anglaise et que la faculté n’avait pas les moyens d’assurer un TD d’anglais envers les premières années de droit. Ensuite, il a émis sa crainte que les redéploiements et les créations d’emploi allaient principalement en direction de l’UFR Eco-gestion et non vers l’UFR Droit-Science Politique ; ce à quoi Mr Dupuy a répondu que le redéploiement se ferait envers les deux sections (droit- science politique et éco-gestion).
Le point suivant qui fut abordé fut celui du Master à l’IAE où Mr Evrad demande à ce que toutes les formations en gestion soient regroupées à l’IAE. Il met en avant le fait que l’IAE à sa visibilité, ses partenariats, son mode socio-économique et qu’il est nécessaire d’en faire profiter les étudiants de Pessac, pour des questions d’efficacité, de coordination et de performance. Ca permettrait de se mettre au niveau des écoles privées de gestion et d’améliorer leur visibilité. Il est donc nécessaire selon lui d’avoir une stratégie claire concernant les masters de gestion. Mr Hirigoyen expliqua qu’il n’y a aucun désir de rupture dans le regroupement de ces masters de gestion, mais que ce n’est, encore une fois, que pour faire face à la concurrence de la BEM et du groupe INSEC. Lui et Mr Evrard veulent, selon leurs propres mots, créer une public business school, en y faisant participer les enseignants de la 5ème section (économique). Mr Dupuy relève à ce titre le fait que cette séparation des masters est source de dysfonctionnement et qu’il est donc nécessaire d’avoir une organisation optimale en confiant l’intégralité des masters de gestion à l’IAE. Au vote, le rassemblement des masters de gestion à l’IAE a été accepté avec 19 voix pour, et 6 abstentions.
Nous avons ensuite abordé la question de faire payer l’utilisation des locaux aux personnes extérieures de l’Université, afin de les rentabiliser selon Mr Dupra ou de partager les frais selon Mr Lung. Ils souhaitent mettre en place des tarifs comparables au secteur privé. Le paiement des locaux a été accepté par le Conseil d’Administration.
A été ensuite abordée la question des modalités d’application de l’arrêté par rapport à la licence. Mr Bordenave nous a expliqué qu’il n’était pas possible de retirer la note éliminatoire pour des problèmes techniques. Le principal étant que ça rallongerait le temps de délibération fait en juillet. Cependant, il propose de la mettre en œuvre de manière annuelle, du fait de la compensation annuelle des semestres. Le premier semestre pourrait donc être compensé avec le second semestre et ce sur la même année. L’argument de Mr Brisson était de dire que la note plancher de 8 n’était pas éliminatoire, donc il fallait la maintenir. Plusieurs membres du conseil ont émis des réserves concernant la compensation en raison des effets induits de la compensation. Un des effets induits est que les matières entre deux semestres n’ont rien à voir et que la compensation parait donc illogique. Melle Lafage propose donc de retravailler sur les plaquettes et mettre en place la compensation dans un an. Mr Berr relève ensuite le fait que l’arrêté tue la semestrialisation qui était à l’origine bancale, rendant incohérente ce processus. Mais il est néanmoins d’accord sur l’idée de compensation des semestres. Mr Bordenave expliqua ensuite que cette compensation n’augmenterait pas la charge d’examen mais qu’elle augmenterait le taux de réussite. Selon lui, plus d’étudiants accéderait à la note moyenne de 10 sur l’année.
La compensation a été acceptée a 20 voix, contre 6 contre et 3 abstentions.
Au cours de ce CA, nous avons souvent vu apparaitre les termes de concurrence et de rentabilité, démontrant ainsi les préoccupations d’un certain nombre de membres de ce conseil... A suivre !