lundi 16 décembre 2013

CEVU (pardon CFVU) du 10/12/2013 ou le dernier de Bordeaux IV

  Ce CEVU restera à jamais dans la mémoire collective, non pas pour son grand intérêt, mais pour sa valeur hautement symbolique c'est le dernier, la der des der, la fin de Bordeaux IV. Maintenant nous parlerons de CFVU de l'Université de Bordeaux, là encore honorable et vrombissante, en théorie.

Allons-y.

Ce « triste » CEVU commence par un merci émanant du Sieur des Sieurs, celui à qui on doit la fusion, notre cher président Mister Lung. Son intervient commence par des excuses, en effet, et comme souvent il devra nous quitter en cours de séance, réunion NUB oblige. Il tient à nous remercier, nous les membres de cette commission avec qui parfois il y eu de vifs débats pour notre « riche » participation ; mais il n'oublie pas non plus de remercier l'ensemble des personnels, et nous sommes sures qu'il tenait à te remercier, toi aussi, cher lecteur. Ensuite, il repart sur des sujets plus larges et habituels comme l'IDEX et le futur plan quinquennal.

L'animation du CEVU revient au Sieur Pujolar, et tenez-vous prêt... Nous avons encore droit à un merci. Merci nous sommes flattés. Ça devient trop. Nous rougissons. Il tient à nous informer qu'à la fin un pot de « clap de fin » sera organisé, on a déjà soif.

Reprenons.

Le CEVU reprend un rythme plus habituel et nous allons devoir nous prononcer sur deux procès-verbaux datant de septembre et d'octobre. Le premier fait l'unanimité, le second moins. En effet, nous allons avoir droit à un petit règlement de compte le tout agrémenté de mauvaise foi. Le Sieur Blancheton -directeur de la faculté d'éco-gestion-aes- intervient car il est étonné d'apprendre par ce PV qu'un projet voté sur l'inscription en ligne pour accéder aux rattrapages en M1 économie est finalement annulé. Nous sourions. Lung va alors expliquer que cela est en fait une « sécurisation juridique », sur laquelle Pujolar va renchérir, mais il y a quelques oublis nécessitant un petit flashback.

Lors du dernier conseil avait été soumis en séance un projet de restriction d'accès aux rattrapages pour les master 1 éco. Cette proposition fut émise par l'UFR économie, le tout à notre grande surprise, car elle ne figurait pas à l'ordre du jour. Nous avons donc émis des réserves sur le fond et sur la forme.

Sur le fond, il était question de mettre en place une procédure d'inscription en ligne sous 48h après les résultats pour pouvoir accéder à la deuxième session. Pour la faire courte, économie de temps, de salle, de personnel, de correction... On nous expliqua également que les étudiants ne daignaient pas se présenter à cette seconde session et préféraient redoubler dans l'optique d'être acceptés en master 1 Nous avons donc légitimement exprimé des réserves sur une mesure qui ne semblait pas appropriée. D'une part, l'inscription en ligne sous 48h, quand on connait l'efficacité de l'ENT les jours de résultats, nous semblait toute aussi inégalitaire (et oui même à l'heure de la civilisation numérique tout le monde n'a pas encore internet  h24) qu'absurde. On nous rétorqua que les délais entre résultats et rattrapages étaient trop court pour proroger ce délai au delà de 72h.. Enfin, que penser de mesures ayant pour seul objectif de faire des économies sur le dos de nos chers camarades de cours ? Pédagogie ou pragmatisme?

Sur la forme, ce fut également une séance enrichissante, certes ce dispositif fut adopté en UFR économie sans quorum, comme à chaque fois d'ailleurs, les gestionnaires ayant totalement déserté ce conseil depuis fort longtemps. Mais ce ne fut pas l'argument majeur de notre demande d'annulation de délibération. En effet, pas de quorum en UFR, mais il convient de rajouter que ce point n'était pas prévu à l'ordre du jour du CFVU. Or, le règlement intérieur de notre conclave dispose que l'OJ est fixé 8 jours à l'avance. Qu'à cela ne tienne le Sieur Pujolar nous fera voter la violation collective du règlement intérieur dans la joie et la bonne humeur. De plus, aucun document ne nous fut soumis, nous nous sommes donc exprimé, sur une mesure touchant aux conditions d'accès aux examens sans aucun texte de référence, "un peu de souplesse!" nous rétorquera-t-on. Ca fait déjà beaucoup... Mais il nous fallait également rappeler que les modifications des conditions d'accès aux examens peuvent être adoptées après le début des formations, mais dans des délais bien précis, à savoir un mois après le début de ces dernières, encore une fois nous étions hors les clous !

Nous nous sommes donc rués sur un ordinateur à la fin du conseil pour envoyer au guide suprème Lung et à son secrétaire général du CFVU Pujolar un petit courriel ou nous détaillions ces arguments et demandions l'annulation de cette délibération en se réservant le droit, en cas de refus, de saisir la juridiction compétente.Ce projet a donc été annulé suite à notre demande mais pas uniquement pour les raisons exposées lors du conseil qui nous intéresse aujourd'hui.

Passons. Vite.

Un point sur l'IDEX nous est fait, pour l'instant tout va bien, mais attention il ne faut pas se reposer sur nos lauriers car sait-on jamais « on peut le perdre », rien n'est définitif. Ce « on peut le perdre » nous ai répété encore et encore, on nous l'agite pour faire peur, et pour obtenir une unité. Comme « on peut le perdre » il faut qu'on soit solidaire pour le bien de l'université, fonçons les yeux fermés, fonçons vers notre propre faillite. C'est d'ailleurs assez drôle car dans les propos des autorités suprêmes une expression revient souvent c'est « au fil de l'eau », au fil de l'eau, nous coulerons.

Rions.

Un point nous est fait sur les appels à projets de la région Aquitaine, et les moyens de candidater. A ce moment précis, le non-moins Sieur Maveyraud demande si le projet Voltaire (contre lequel nous avons lutté, cf comptes-rendus antérieurs) avait bien obtenu les financements de la région. Et devinez ? Eh bien non ! Nous avons donc les inconvénients sans les financements, c'est pas beau ? Nous savons votre joie chers étudiants de L1 AES.

Redevenons sérieux.

Le Sieur Pujolar avec l'aide du travail de la DOSIP nous expose toute une série de statistiques sur le bilan des inscriptions. Bien évidemment, le nombre d'inscrits croît mais pas les murs, une solution à envisager : les capacités d'accueil. Attendons la NUB. Notre cher VP tient à nous montrer, avec son sens de la formule, qu'à l'heure actuelle la L1 était envisagée comme un « sas d'orientation » pour de nombreux élèves. Il devient nécessaire d'informer au lycée. Notre VP délégué à l'université numérique, Mister Layan, tient à rappeler que l'université n'est pas -encore- une école de commerce, et que l'on ne recherche pas des clients.

Allons vite, il faut boire.

Une ribambelle de conventions avec Saint-Petersbourg, une université de Corée de Sud, et autres, nous sont présentées de manière très rapide. L'attention de l'assemblée n'est plus là. Tout est voté à l'unanimité.

Buvons.

Nous sommes impatients d'accéder au Graal promis en début de CEVU le pot de « clap de fin ». Nous nous précipitons dans le petit salon et là, nous voyons quelques bouteilles de cidre et une bouteille de blanc. Un verre, et nous partons.


Pour nous contacter : mail à contactosb4@gmail.com

Barbe Noire, Pimprenelle & le Poireau Farceur .

NB : Pour information, à l'ESPE d'Aquitaine (ex-IUFM) tout va mal, le début de la NUB. Toute l'équipe de direction a démissionné. A l'heure actuelle, l'école n'a plus d'administration et ne peut donc fonctionner.

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