Le CAC 2X40 (40
membres de la CFVU et 40 membres de la CR)
Après avoir été retardé
plusieurs fois, le CAC 80 démarre à 14h45. Trop de monde, agenda
serré, Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de
Bordeaux, ne nous serre pas la main, je suis triste. Le procès-verbal
de la séance dernière est votée à l'unanimité, comme souvent.
Chapitre premier :
« Calife, fais moi Vizir »
La dernière fois,
l'élection du VPE a été reportée pour 3 votes à égalité
consécutifs (cf :
http://osb4.blogspot.fr/2014/03/conseil-academique-du-21-fevrier-2014.html
). Après avoir échangé quelques mots avec d'autres élus -du
peuple, je comprends rapidement que des consignes de vote ont été
données par la présidence pour élire au plus vite le
« paillasson » Tunon de Lara-compatible (c'est pas
moi qui le dit mais notre canard local, « Sud-Ouest »).
Néanmoins, nous allons
avoir droit à deux discours -à s'enfoncer dans son fauteuil- des
deux candidats.
Le premier à démarrer la
joute verbale, n'est autre que Robin (bien plus fade que dans Batman)
Manoury, élu Interasso. Costard clean et chemise blanche, il monte
sur l'estrade et recrache son discours digne d'une présidentielle.
Tout y est. Son maître mot est la coopération, avec qui,
entre-quoi, on ne sait pas. Surtout,et il nous le répète son
programme repose sur trois axes : valeurs (lesquelles?), projets
(pas évoqués), et humanisme. Monsieur Manoury digne d'un grand
politicien pré-pubère en fait un peu trop, citant Montesquieu et
Victor Segalen. Passons.
Le second et donc dernier
candidat est Eloi Tardy (futur chef de l'Unef Bordeaux). Y a des
élections en même temps à Bordeaux Montaigne (ex bdx3) et ça se
voit, il est un brin plus à l'arrache. Pas de costard, pas de
chemise ; plus Poutou que Hollande. Il nous annonce qu'il a la
flemme de refaire le même discours, il blablate donc pendant 5
minutes, le temps que ressorte de son discours : égalité,
répartition égalitaire du budget, et l'harmonisation des droits
étudiants par le haut. De toute façon, il n'est pas dupe (du moins, on l'espère pour lui), il doit savoir que des consignes de vote ne
vont pas en sa faveur.
Le vote commence à 15h25,
il est dans le cas qui va suivre, important d'être précis. En effet,
10 minutes plus tard, le dépouillement commence et on voit poindre
un léger malaise sur les têtes présidentielles. Que se passe
t'il ? On nous annonce quelques secondes plus tard, que
l'urne contient 10 voix de trop. Fou rire et agacement de certains.
Comment cela est-il possible ? Très
simplement en final. Certains élus, 10 donc, ont oublié d'émarger
à l'entrée du conseil.
Nous
devons donc re-voter. Le vote commence à 15h45 ; et à l'heure
du goûter le résultat est là. Manoury, 47 voix ; Tardy, 30
voix (celle d'OSB IV est ici).
Fin du
suspense. On voit donc que Manoury gagne 11 voix, alors que Tardy en
perd 6. Oui, il y a bien eu consignes de vote. Monseigneur Manu 1er,
roi des serfs de l'université de Bordeaux, est satisfait.
« Chapitre
deuxième : informations »
On nous expose rapidement l'annexe 3 des statuts de l'UB. Rien
d'important, juste une vérification des composantes. Hormis une
composante qui n'existe plus, et une rattachée à une autre, tout
est en ordre.
Néanmoins, pendant la discussion est évoqué le fait que d'avoir
appelé Collège-les-Collèges n'est guère pertinent, car c'est un
mot connoté à l'international. On nous fait sous-entendre que le
Collège changera peut-être un jour de nom. CQFD.
Chapitre troisième : « préparation projet quinquennal
d'établissement »
Pendant 20 minutes des mots résonnent et se font échos :
auto-évaluation (qui doit être sincère comme nous le dit
Ἀχιλλεύς), accréditation, évaluation par « champ de
formation », experts et structures intermédiaires. C'était à
titre informatif, très bien.
Chapitre
quatrième : « Nobel soit parmi nous »
Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux,
nous informe de sa volonté de faire de Thomas Steitz (Nobel de
Chimie en 2009), docteur Honoris Causa de l'UB. On nous distribue son
CV en anglais, et puis voilà la discussion est close. Personne ne
l'ouvre, en même temps s'opposer à un Nobel, n'est pas toujours
simple.
Chapitre
cinquième : « Tout est sous-contrôle »
Un enseignant de feu-Bordeaux1 alarme la présidence, en effet des
travaux vont commencer à feu-Bordeaux1, or, il y a visiblement des
problèmes sanitaires à prévoir. L'enseignant annonce la présence
d'amiante. Inquiétude dans la salle, notre réunion a lieu à
feu-Bordeaux1. Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université
de Bordeaux, ne maîtrisant que moyennement le sujet demande à
Mister Dean Lewis (ex-président de feu-Bordeaux1 et actuel
vice-président du CA de l'UB) de prendre le relais qui commence par
une blague potache. Ce dernier annonce la présence d'amiante dans
plusieurs locaux de feu-Bordeaux1, surtout le bâtiment A1, mais aussi
de plomb, et de mercure. Mais il tient à nous rassurer, « tout
est sous-contrôle ».
C'est
ainsi que s'achève le CAC 2X40.
Une
clope, puis une seconde, faut aller vite, la CFVU va commencer.
La CFVU ou le CAC
2X40-40
Me voilà véritablement attristé, maintenant qu'il possède un
gueux-étudiant un peu moins gueux que les autres Monseigneur Manu
1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux, ne nous serre plus
la pince.
Acte
I : « Introduction »
Je demande à ce que soit rajouter un point au PV, une fois fait, ce
dernier est voté à l'unanimité.
Acte
II: « calendrier universitaire, ou pas »
Le suzerain Ἀχιλλεύς, nous présente une ébauche (pour ne
pas dire moins) du futur calendrier universitaire. En gros, l'année
universitaire s'étendra du 1er septembre au 20 juillet mais
évidemment tout cela est à peaufiner. En soit, on apprend juste que
si ton copain ou ta copine est à Bordeaux Montaigne, tu n'auras
peut-être pas les mêmes vacances de pâques que lui ou elle. Un
véritable scoop. Des couples entiers séparés. Presque un fait
divers à la hauteur des pages locales du Sud-Ouest.
Monseigneur Manu 1er, roi des serfs de l'université de Bordeaux,
nous quitte.
Acte
III : « Conventions, mes amours »
La première convention est une convention avec l'université
d'Ottawa, unanimité.
La deuxième est une convention avec une université privée
d’Équateur, une abstention (votre serviteur).
La troisième est encore avec une université équatorienne. Les
critères de sélections des élèves ne sont pas dévoilés (malgré
ma demande), il est précisé que les frais d'inscriptions seront
ceux de l'UB « sauf éventuellement pour certaines
formations spécifiques qui devront être précisées dans la
présente convention », je demande donc les montants mais
on ne peut me répondre ; par la même occasion je fais
remarquer que seront à la charge des étudiants : le logement
et la nourriture (ok), le transport aller-retour, l'assurance
maladie, les assurances de responsabilité civile et de rapatriement,
les frais de passeport et de visa et les taxes et impôts à payer
sur place. C'est clairement pas pour tout le monde, 5 abstentions
(dont la voix osbivienne que mon mandat représentatif me confère).
La quatrième est avec une université chilienne qui concerne les
enseignants et, dans laquelle il est précisé que les enseignants
auront un soutien pour : l'obtention des visa, pour les
démarches administratives, pour trouver un logement, pour l'accès
aux services complémentaires. Deux poids, deux mesures. Trois
abstentions dont la mienne, encore et toujours.
La dernière est un avenant, une précision d'une convention en
cours, avec une université d'Oklahoma. Unanimité même si au vue de
l'urgence, elle n'est ni passée devant le CA de l'IAE, ni celui de
l'IUT, juridiquement moyen.
Acte
IV : « présentation du dispositif de sécurisation des
stages » ou « la fin de la photocopieuse et de la machine
à café »
On nous annonce tout d'abord que les conventions de stage sont le
fruit d'une réglementation complexe et parfois lacunaire, et qu'une
loi est actuellement en cours d'adoption.
Le dispositif de sécurisation des stages a pour objectif de
développer la prévention du contentieux, de s'appuyer sur un réseau
structuré d'acteurs, de la professionnalisation des acteurs dans ce
domaine, la création d'un guide juridique complet recensant les
textes en vigueur, l'inventaire des acteurs de proximité et un guide
des stages à destination des étudiants. Ambitieux donc.
Le porteur de projet nous explique que son but est de déboucher sur
une convention « unique » de stage (enfin une pour la
France, et une pour l'étranger), et que cela va imposer aux
personnels administratifs une formation obligatoire. Un élu
Interassos étonné demande comment cela va être possible compte
tenu des spécificités en Santé, ainsi qu'en IUT, on lui répond à
demi-mot qu'il y aura sûrement plusieurs conventions en fonctions
des spécificités.Une avancée mineure en somme.
En tout cas, au fil de la discussion on nous aura rabâché que
l'objectif était une meilleure professionnalisation et la fin des
stages « photocopieuse et machine à café ».
Fin.
Je
m'excuse d'avance, chères lectrices, chers lecteurs de la longueur
de ce compte-rendu, mais CAC + CFVU auront duré 3h30.
Et
pour finir, le jeudi 27 mars votes « OSB IV : pour une
politique culturelle et une culture politique » au Collège
« Droit, science politique, économie et gestion » !